Pour la spiruline, biologique ne signifie pas écologique
Pour produire de la spiruline bio en Europe, il faut respecter le cahier des charges (CC) européen conçu pour les algues marines. Ce CC limite les intrants, nécessaires pour alimenter la spiruline, aux produits d’origine végétale et/ou minière. En France, la seule solution disponible pour apporter l’azote consiste à utiliser un produit fabriqué à partir de soja brésilien.
A La Spirale Verte, nous refusons cette solution contraire à nos engagements pour la préservation de la forêt amazonienne et contre l’agrobusiness. Nous continuons à utiliser de l’urée de synthèse, produite en Italie, avec un impact carbone réduit au transport du produit. C’est une molécule organique, propre et appréciée par la spiruline qui récupère le CO2 libéré par l’urée. Mais ce n’est pas bio. Notre spiruline n’est donc pas certifiée AB.
Concernant les produits polluants (pesticides, métaux lourds, médicaments), aucune production de spiruline (bio ou pas) de par le monde n’utilise de produits dangereux. Une spiruline peut par contre être polluée par son environnement, notamment l’eau utilisée. A La Spirale Verte, nous avons la chance d’être alimenté par une eau provenant de la Castagniccia, une région réputée pour son absence de pollution.
Nous continuons, avec nos collègues de la Fédération des Spiruliniers de France, de chercher une solution d’intrant azoté, acceptée par le CC et qui soit écologique et éthique. A suivre …